- Voir la fadeur de la nourriture comme positive, laissant place à l’imaginaire, à la mémoire du goût et de l’odorat. C’est la place de la potentialité, contrairement au choix qui est fermeture. Pour aller plus loin, lire L’éloge de la fadeur de François JULLIEN.
- Umami
La cinquième saveur, savoureuse :
ni sucré, ni acide, ni amer, ni salé : à mi-chemin entre tous.
- La choucroute fraîche : choux ni cru, ni cuit. Avantages : conservation non coûteuse, digestion plus facile que cru ou cuit, garde sa vitamine C et ses minéraux. Au sens plus large, ce qui est N!i c’est la lacto-fermentation. Plus d’informations sur ce superbe site NI CRU NI CUIT : https://nicrunicuit.com/category/faire/fermenter/
- Ni ascète, ni excès, car dans les deux cas on se coupe du monde. N!i donne accession à la vie par le biais de la tempérance raisonnée et contemporaine.
- Pour fonctionner, la fourchette est nécessairement N!i, c’est une subtile association alternée de métal et de vide.
- Recette N!i
Étaler du beurre deN!isel (ni trop, ni trop peu) sur une tranche de pain de mie grillée (ni trop, ni trop peu).
Recouvrir le beurre de Roquefort au goût bien équilibré (ni trop fort, ni trop peu), de sorte que ce ne soit ni écœurant ni trop sec.
Couper en fines tranches (ni trop, ni trop peu) une poire (ni trop fermes, ni trop mures) puis disposer les tranches sur la tartine.
Déguster ni trop tôt, ni trop tard, car le Roquefort doit rester frais mais le beurre dois avoir quelque peu fondu sur la tartine grillée…
Le secret pour réussir vos recettes en général : ni trop, ni trop peu !
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