« Le stoïcien a compris qu'il y a des choses sur lesquelles il ne peut rien ; il y devient indifférent. Mais cette tranquillité de l'âme n'est que l'apparence extérieure d'un effort intérieur par lequel il cherche à modifier ses opinions. L'indifférence, loin de résulter d'une démission, est guidée par la prise de conscience de mes pouvoirs. Elle est tout autre chose qu'une passivité. »*
« Mieux vaut changer ses désirs que l'ordre du monde. »
*Dominique PIGNAT, L'indifférence chez les Stoïciens, dans Echos de Saint-Maurice, 1983, tome 79, p. 235-239.
© Abbaye de Saint-Maurice, 2013, Edition numérique.
Plus contemporain:
L'indifférence, c'est aussi acheter un ticket de jeu à gratter, le garder vierge une semaine dans sa poche, en s’imaginant tout ce que l'on pourrait faire avec si celui ci est gagnant. Le résultat du grattage aura peu d’importance, nous y serons indifférents, puisque le plaisir se trouvait dans le développement de notre imaginaire, dans la divagation... Nous sommes dans tous les cas gagnants !
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