La relation gagnant-gagnant ou les jeux à somme non nulle sont à la base de tous les développements économiques et sociaux. Dans la vie quotidienne, tout échange de produits ou services non identiques est à somme non nulle, le plus souvent positive : le boulanger gagne à échanger son pain contre de l’argent et l’acheteur gagne à échanger son argent contre ce pain, tous les deux y ont gagné.
Le dilemme du prisonnier, énoncé en 1950 par Albert W. TUCKER, caractérise en théorie des jeux une situation où deux joueurs auraient intérêt à coopérer, mais où, en l’absence de communication entre les deux joueurs, chacun choisira de trahir l'autre si le jeu n'est joué qu'une fois. La raison est que si l’un coopère et que l'autre trahit, le coopérateur est fortement pénalisé. Pourtant, si les deux joueurs trahissent, le résultat leur est moins favorable que si les deux avaient choisi de coopérer. Le dilemme du prisonnier est souvent évoqué dans des domaines comme l'économie, la biologie, la politique internationale, la psychologie, le traitement médiatique de la rumeur, et même l'émergence de règles morales dans des communautés. Il a donné naissance à des jeux d'économie expérimentale testant la rationalité économique des joueurs et leur capacité à identifier l'équilibre de NASH d'un jeu. L'équilibre de NASH est donc tel qu'aucun joueur ne regrette son choix (il n'aurait pas pu faire mieux) au vu du choix des autres, les choix étant, comme toujours en théorie des jeux, simultanés.
Cela reste malgré tout la moins bonne manière d’accéder au N!i, c’est un peu trop ” par défaut ”. L’idéal est d’arriver à cette relation gagnant/gagnant par la confiance.
Synthèse source : http://neuromonaco.com/lettres/lettre87.htm et Wikipédia FR, consultées le 08/03/18.
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